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Mal de ponte


Le mal de ponte c’est quand une femelle n’est pas capable d'expulser l’ œuf.

Pour  s’assurer que c’est bien le mal de ponte qu'elle a, après avoir constaté que son abdomen est tiré et bleu, les plumes du cloaque sont séparées elle ne se perche plus, ne marche plus, on palpe délicatement son abdomen inférieur attention ayez beaucoup de délicatesse pour ne pas casser l'œuf dans son abdomen (ça pourrait la tuer ou créer une grave infection), une bosse se fera sentir s’il y a un œuf  pris.

 

Prendre une petite baignoire, la remplir d'eau chaude environ à 37 degrés Celsius (il faut que votre main tolère l'eau chaude afin de ne pas ébouillanter l'oiseau), puis, 4 fois par jour pendant 10 minutes, mettre la partie arrière de l'oiseau dans l'eau chaude en s’assurant de lui tenir la tête et la poitrine hors de l'eau, rapidement elle va se détendre. Bien éponger l'oiseau avec un papier mouchoir et la mettre dans une cage isolée et à la chaleur, environ 32 degrés Celsius.

 

Si après 24 heures elle n’a toujours pas réussit a expulser l’œuf, il est primordial de l’apporter chez un vétérinaire aviaire pour traitement.

Maria Rogerio

© Les Becs et Plumes

Saignements dûs à des blessures mineures

 

Bien laver la région avec une solution de peroxyde a 3%, appliquez de la poudre antihémorragique, si vous en avez pas appliquez du bicarbonate de soude, farine ou acide borique pour arrêter le saignement,  si nécessaire couvrir d’une gauze et appliquez une légère pression (rappelez-vous que les os d’un oiseau sont fragiles, n’appliquez pas de pression excessive) pendant 2 minutes, laisser la gauze sur la blessure encore quelques minutes sans faire de pression.

 

Si la blessure est sur un pied ou une jambe, appliquez de l’onguent antibiotique et faites une bandage sans serrer.

 

Si la coupure est sur le corps, couvrir avec de la gauze et un bas de grandeur appropriée (coupez un trou aux orteils du bas pour passer la tête, puis des trous pour passer les pattes). Ne jamais couvrir par-dessus la poudre antihémorragique, toujours bien nettoyer la plaie avant.

 

Ce n’est pas un exercice facile, les oiseaux se débattent alors la prudence est de mise.

Maria Rogerio

© Les Becs et Plumes

Être éleveur, ça ne s’improvise pas!

 

Être éleveur de perroquets requiert de la patience, du temps, de la responsabilité et surtout de la connaissance de ces êtres, des connaissances de base sont un minimum requis, trop de gens s’improvisent éleveurs mais ne connaissent rien sur l’oiseau à part qu’il sort d’un œuf et il mange de la pâtée par une seringue ou une cuillère, mais savent-il comment le faire et savent-ils quoi faire dans les cas spécifiques?

 

Être éleveur de d’oiseaux c’est être la source de vie d’une créature et doit être pris au sérieux et ça ne s’improvise pas. Subvenir aux besoins d’oisillons nés nus, aveugles et incapables de prendre soins d’eux-mêmes est certes un travail excitant et gratifiant, par contre c’est aussi un travail qui requiert de se commettre à cent pour cent et ce vingt-quatre heures sur sept jours sans exception.

 

Le but d’un éleveur doit être d’élever de beaux gros oiseaux en santé et heureux qui aiment leurs compagnons et qui sont bien socialisés, en aucun temps doit-il y avoir autre but!

 

Quand on devient éleveur, il est important de le faire de bonne manière, peu importe le prix à payer, l’élevage de perroquets n’est pas un jeu, c’est un travail sérieux qui consiste à prendre soins de la vie des oiseaux sans espérer une rémunération monétaire juste. 

 

Devenir éleveur doit être une décision prise en sachant et acceptant qu’il y aura toujours des choses à apprendre, de l’argent à mettre et des heures consacrées à ces petits êtres vivants qui devront passer en premier lieu et qu’il y aura toujours des surprises. Si vous n’êtes pas prêt à accepter toutes ces choses alors de grâce ne choisicez pas de faire l'élevage aviaire. Sachez que: Un cuisinier qui rate sa recette là jette aux poubelles et recommence mais un éleveur qui rate son coup tue un oiseau. 

 

J’espère que si vous décidez de faire l’élevage; que vous prendrez le temps de vous instruire avant et que vous le ferez pour l’amour et le bien-être des oiseaux et avec respect pour leurs vies.

 

Maria Rogerio

© Les Becs et Plumes

Les oiseaux ne cuisinent pas!

 

La cuisine est un lieu de rassemblement de toute la famille, donc elle peut sembler l'endroit idéal pour avoir un oiseau de compagnie car il aura un bon contact avec tous les membres de sa famille d'humains...

 

MAIS!! On doit s'abstenir d'avoir nos oiseaux dans la cuisine car les dangers potentiels sont multiples.

 

Les vapeurs, fumées et odeurs de la cuisson qui ont peu ou pas d'effet sur nous peuvent rendre votre oiseau malade et même le tuer. Déplacez toujours vos oiseaux hors de la cuisine quand vous préparez les repas, les fumée de cuisson, surtout lorsque vous utilisez du téflon, peuvent endommager les poumons de vos oiseaux a une vitesse alarmante.

 

En plus il est important de ventiler la cuisine, soit avec la hotte ou ouvrir une fenêtre et ne jamais préchauffer les casseroles ou poêlons à feu élevé. Souvenez-vous que le téflon devient toxique à une température de 175 degrés Celsius. En plus des vapeurs toxiques, il y a le risque de brulures, il ne s’agit que de quelques secondes inattention et le mal est fait.

 

Les détergents utilisés pour le nettoyage, l'eau de vaisselle dans l'évier, des aliments trop chauds ou toxiques et j'en passe des dangers potentiels que cache votre cuisine pour vos oiseaux.

 

Suggestion; laisser votre ami dans sa cage (qui sera placée hors de la cuisine) lorsque vous cuisinez et en guise de récompense laissez-le partager votre repas à table avec vous, ensuite remettez-le dans sa cage pour faire votre ramassage et nettoyage, pour le ressortir lorsque vous aurez finit et pourrez lui consacrer toute l'attention qu'il requiert.

 

C'est pour le bien de votre compagnon et le vôtre aussi.

Maria Rogerio

© Les Becs et Plumes

Nourriture de table

N'ayez pas peur de partager votre repas avec votre ami, c'est un mythe que les oiseaux ne doivent manger que du grain ou de la nourriture fabriquée spécialement pour eux.

 

Un perroquet doit manger plus que du grain ou de la moulée, tout comme nous ils peuvent manger de la viande, poisson, légumes, fruits et même du pain! Il n'y a aucun mal a donner une patate frite a votre cockatiel, ou un morceau de porc a votre Ara, ou même la patate frite au Ara et le porc au cockatiel, bien sur ce ne sont des à-côtés et pas des aliments qui remplacent leur nourriture quotidienne mais ces "gâteries" en plus d'êtres bonnes pour leur santé, leur procurent énormément de plaisir au goût mais surtout le plaisir de partager votre repas! Tant que vous respectez les aliment qu'il ne faut pas leur donner tels, avocats, chocolat, pomme de terre crues etc...

 

Voir la section aliments sur "cette page". Votre oiseau peut se régaler autant que vous de la soupe aux légumes ou encore de votre linguine alfredo et n'oubliez pas de partager votre dessert aussi a moins que ce soit quelque délice à la rhubarbe qui est toxique (voir mortelle) pour l'ami à plumes! Paroles d'une vétérinaire: "une bouchée de poutine une fois de temps en temps ne dérange pas plus à votre oiseau qu'une poutine de temps en temps vous dérange. Et un morceau de viande ou l'équivalent de viande si vous êtes végétarien ou végétalien deux fois par semaine leur fera autant du bien qu'à vous."

 

*MAIS ATTENTION! Il faut toujours vérifier la température car bien pour vous sera peut-être trop chaud pour eux et ne jamais donner de viande, pomme de terre ou poisson cru.

Maria Rogerio

© Les Becs et Plumes

Respectez votre oiseau

 

Offrez à votre ami un espace qui leur est privé, un endroit précis où peu importe ce qu'il fera il ne se fera pas chicaner pour avoir crié ou avoir brisé ou détruit quoi que ce soit, surtout dans le cas des perroquets car bien sur les plus petits oiseaux tels les pinsons et serins, ont leur cage et n'ont pas le même comportement.

 

Créez un terrain de jeux amusant et intéressant avec plusieurs jouets (qui seront détruits et remplacés souvent) des surprises cachées, comme des noix enveloppées dans des feuilles de papier qu'il se fera plaisir de rapidement déchiqueter pour grignoter la surprise, ajouter des cordes et des morceaux de bois, s'assurer que ce soit du pin ou autre bois non toxique "voir ici" pour la liste.

 

C'est important que cet endroit en soit un ou l'oiseau pourra jouer, crier et s'amuser avec quoi que ce soit sans de faire chicaner, que ce soit une place sans danger pour lui et qu'il ne risque pas de s'ennuyer.

 

Ceci lui permettra de s'épanouir et d'être heureux en étant l'oiseau qu'il est et évitera les troubles comportementales, tels le picage.

Maria Rogerio

© Les Becs et Plumes

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